a prise en charge des personnes dépendantes est devenue une priorité pour les prochaines années. Le vieillissement démographique ne cesse de croître et nos aînés privilégient le maintien à domicile, malgré la perte d’autonomie liée à l’âge ou la maladie. Le secteur dynamique des services à la personne recherche donc de nouveaux talents pour répondre aux besoins de demain. De nombreuses formations permettent aujourd’hui de devenir auxiliaire de vie : quelles sont-elles et quelles sont leurs particularités ?
Population vieillissante et désir de maintien à domicile
Aide à domicile, Ehpad ou encore maison de retraite, quelle solution choisir pour répondre à la perte d’autonomie ? L’option la plus fréquente reste le maintien à domicile le plus longtemps possible, puis l’accueil en institution quand les contraintes deviennent trop conséquentes. Des études indiquent ainsi que moins d’1 français sur 5 souhaite placer un proche dépendant en structure spécialisée, les auxiliaires à domicile étant sollicitées en priorité.
L’augmentation de l’espérance de vie doit aller de pair avec une augmentation de la qualité de vie. Il est alors nécessaire que les seniors aient accès à des prestations personnalisées pour accompagner leur parcours de vieillesse. Pour répondre aux besoins, les prestataires de services à domicile proposent un personnel formé, proche des gens et capable d’alerter si une intervention médicale est nécessaire.
Le rôle phare de l’auxiliaire de vie
Le fort développement des services à la personne rend le poste d’auxiliaire de vie très sollicité. Pôle Emploi le fait d’ailleurs figurer parmi les 10 métiers recrutant le plus en France. Ce secteur désigne l’ensemble des services réalisés chez un particulier, dans le but de lui faciliter la vie quotidienne : tâches ménagères, aide aux courses, assistance informatique, etc.
Ce professionnel participe au maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées, en apportant une présence chaleureuse. Son rôle social est important, contribuant à favoriser l’autonomie et la lutte contre l’exclusion sociale. Le travail de l’auxiliaire de vie vient en complément de l’aspect médical et social : il aide la personne fragilisée dans son quotidien, en tenant compte du contexte personnel et environnemental. Il est également une aide précieuse pour l’aidant familial, qui peut se libérer du temps et vivre plus sereinement l’accompagnement de son proche.
L’auxiliaire de vie doit s’organiser selon les priorités, rendre compte de ses interventions, et savoir s’adapter en coordonnant ses actions avec les autres prestataires de services. Un métier qui exige de nombreuses qualités et des connaissances spécifiques, indispensables au bien-être et à la sécurité des bénéficiaires.
Les formations pour devenir auxiliaire de vie
Pour accéder à ce métier, il existe plusieurs formations accessibles à tous, sans prérequis de diplôme académique :
- Diplôme d’Etat d’Accompagnant Éducatif et Social – DEAES (anciennement DEAVS):
Ce diplôme forme l’auxiliaire de vie à l’accompagnement des personnes âgées et dépendantes dans les actes de la vie quotidienne. Il contribuera ainsi à la qualité de vie de la personne aidée et à son maintien à domicile.
L’entrée en formation est soumise à une condition d’âge minimum (18 ans) et à des épreuves de sélection préalables.
Le DEAES se prépare sur une période de 12 à 24 mois en fonction de l’expérience professionnelle et des diplômes possédés par le candidat.https://www.youtube.com/embed/-k74zSbLKmw?rel=0&enablejsapi=1&origin=https%3A%2F%2Finstitut.amelis-services.com
- BEP et Bac pro Accompagnement Soins et Services à la Personne (ASSP)
– BEP ASSP
Le titulaire de ce diplôme maîtrise un ensemble de savoir-faire concernant la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées, handicapées ou malades et se prépare sur une période de 2 ans.
Ce BEP permet d’évoluer vers le BAC pro ASSP, une mention omplémentaire « Aide à Domicile » (MCAD) ou un Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS).
– BAC PRO ASSP
Suite au BEP ASSP, le candidat peut poursuivre en Bac pro de la même catégorie. Deux options s’offrent à lui : Option A : à domicile, ou Option B : en structure.
En fonction de leur choix, les titulaires exercent en établissement spécialisé ou à domicile et participent aux soins d’hygiène, au nettoyage de l’espace de vie, à l’alimentation et à l’accompagnent des personnes dépendantes au quotidien.
En complément du BEP, ce diplôme se prépare sur 3 ans et peut déboucher sur un diplôme d’Etat d’aide-soignant ou encore sur un BTS spécialisé dans le secteur sanitaire et social.https://www.youtube.com/embed/MEar4y8MnTc?rel=0&enablejsapi=1&origin=https%3A%2F%2Finstitut.amelis-services.com
- Mention complémentaire “Aide à domicile” – MCAD :
Elle permet d’exercer auprès de personnes malades, âgées ou handicapées, toujours en favorisant leur maintien à domicile.
Cette formation permet d’assister les personnes dans leurs déplacements, la préparation des repas, l’entretien de leur habitation, ou encore la gestion administrative.
Le travail se déroule généralement en collaboration directe avec les équipes d’aide en place.
La « Mention complémentaire Aide à domicile » se prépare après un CAP ou un BEP sur une durée d’un an.
- Titre ADVF – Assistant(e) de vie aux Familles :
Le Titre professionnel Assistant(e) de vie aux familles est composé de trois certificats de compétences professionnelles (CCP) :
– Accompagner les personnes dans les actes essentiels du quotidien.
– Relayer les parents dans la prise en charge de leurs enfants à leur domicile.
– Assister les personnes dans l’entretien de leur cadre de vie.
L’accès à cette formation n’est soumis à aucun prérequis et se prépare sur une durée de 6 mois environ.
Ce titre permet d’évoluer vers un Certificat Complémentaire de Spécialisation (CCS) : « Accompagner la personne en situation de handicap vivant à domicile ».https://www.youtube.com/embed/3_pQocHNw08?rel=0&enablejsapi=1&origin=https%3A%2F%2Finstitut.amelis-services.com
- Diplôme d’assistant de vie et dépendance
Le titulaire de ce diplôme assure la prise en charge des personnes âgées ou handicapées qui ne sont pas en mesure de réaliser seuls les actes courants de la vie quotidienne. Il peut s’agir de dépendance partielle ou complète, stabilisée ou évolutive qui s’attache à la maladie, à la déficience ou à l’incapacité.
Le titulaire intervient au domicile de la personne aidée et met en œuvre une relation professionnelle liée à l’accompagnement de la dépendance, ainsi que des techniques d’animation, de soins d’hygiène et de prévention.
Cette formation est accessible à tous, et se prépare sur une durée de 5 mois maximum.
Source : Institut Amelis